Nathan Chevalier
Journal Intime d'un mouilleur de couches.

Une régression en pente douce…

C’est très certainement ce qui fait le charme de cette nouvelle vie. Je m’attendais à quelque chose de plus brutal mais ma résistance sphinctérienne (surtout du col vésical) à contrecarré cette vision. Quoi qu’il en soit et avec le recul je trouve cette pente douce plutôt géniale. Une lente infantilisation qui me rend chaque jour un peu plus dépendant des couches. Des nuits surprenantes où comme ce matin, le constat d’une couche trempée sans aucune conscience me rappelle qu’il est désormais inconcevable d’aller me coucher sans me garnir pour la nuit. C’est un chemin à l’envers. L’enfant qui acquiert la propreté commence à faire dans ses couches sans conscience. Puis mois après mois, il va recevoir des alertes et se réveiller sans pour autant contrôler complètement son système urinaire. Un jour enfin son système deviendra mature et il ne fera plus pipi au lit. Ça dure entre 2 à 3 ans. Et bien dans mon cas c’est tout l’inverse. Mes nuits sont de moins en moins perturbées par ces alertes, et je dois avouer que je dors mieux. Ce n’est pas la panacée mais mon sommeil est de bien meilleure qualité qu’il y a 6 mois encore. En journée les mictions diminuent. Je ne peux que constater une nette diminution de la capacité de résistance du col vésical (ça c’est super bon signe). Par ricochet le temps entre chaque pipi se réduit. Concrètement (et sans boire en excès) je fais un pipi involontaire de 60ml toutes les heures. Début septembre j’en était à 120 ml toutes les 2 heures. Soit une diminution du volume et du temps de 50%. Au quotidien, je n’imagine plus sortir dehors sans être langé. Au travail, rien de plus déconcertant que de tenir une discussion, une activité en sentant ma vessie se vider inexorablement. Vive les changes complets !
Je vis un rêve absolu et en aucune manière je ne reviendrai en arrière. Ma sexualité singulière a fini par s’adapter à cette nouvelle condition. Je ne me masturbe plus depuis maintenant plus d’un an et j’avoue que ça ne me manque pas. Mon corps s’adapte et désormais j’arrive (c’est surprenant) à vider la prostate sans aucun accessoire. Environ une fois par semaine je ressens un picotement, et il suffit alors que je contracte mes muscles (ne me demandez pas comment) pour vider cette prostate. Ça me procure certes un petit plaisir qui calme ce qui reste de mes besoins physiologiques sexuels. Je ne me sens aussi rassuré sur le risque de cancer prostatique lié à la perte d’activité sexuelle.
J’adore aussi les réveils avec un lit trempé (vive les alèses). Lorsque je m’endors en faisant un premier pipi conscient mais incontrôlé et qu’au petit matin, l’humidité me sort de mes rêves. La couche est complètement saturée et a débordé. Aucune conscience de ce dégât des eaux…Un sentiment d’impuissance, de honte, de plaisir et de satisfaction.
Une vraie vie de pisseux qui devient réalité.
Je suis aussi super content d’avoir enfin pu dialoguer avec mon médecin traitant. S’accepter tel que l’on est est déjà un sacré travail. Arriver à faire passer ce message n’est ensuite qu’un jeu d’enfant. Je pense avoir réussi cette étape.
Désormais (et on en parlait encore hier avec Nathy) lorsque je vois mon médecin, je suis langé (avec bien évidement la culotte en plastique). Il lui est arrivé de m’ausculter et même si je garde mon pantalon (taille basse) la couche ainsi que la culotte plastique sont bien visible. Il y a encore un an c’était inconcevable. Le plus drôle dans l’histoire c’est que cette sérénité fait que je n’ai aucune espèce appréhension ni d’excitation (ce qui n’était pas du tout le cas lorsque je le fantasmais).
Comme quoi lorsque le fantasme fait place à la réalité…

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