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La question restait jusqu’alors sans solution. Puis je découvre sur ABK un témoignage d’une personne qui semble avoir trouvé la solution en allant se faire opérer au Maghreb. Je dis qui semble, car après quelques échanges mail avec cette personne, je pense sincèrement que ce récit est plutôt sorti de son imaginaire que de sa vraie vie.
Quoi qu’il en soit la piste était intéressante. J’en avais déjà parlé avec Nathy.
Ces dernières semaines j’ai eu (enfin je devais l’avoir depuis longtemps) une saloperie de microbe dans la vessie et il commençait à attaquer les reins. J’ai du stopper mes jeux de tuyau dans le zizi pendant 2 semaines en essayant de comprendre pourquoi cet hôte peu désirable avait élu domicile dans mes reins et foutu un merdier sans nom dans mon système urinaire et aussi digestif « Escherichia coli ». J’ai eu 1 semaine d’arrêt et bien sur mes jeux ne sont pas extérieurs à cette invasion malveillante. Je dois vous avouer que je ne m’imagine pas plus de 2 jours sans tuyau, aussi ces 15 jours de diète on été une véritable souffrance. 15 jours d’antibiotique plus tard j’ai enfin remis le tuyau mais avec appréhension d’une nouvelle invasion. Aussi j’ai du renforcer l’asepsie avec Spray anti-bactérien et tout le toutim. Mais bon , cette mésaventure m’a fait réfléchir. Et si je franchissait le pas. Si je prenais contact avec un urologue en vue de voir ce qu’il est possible de faire pour mettre un terme à cette continence. Ca règlera non seulement le problème des infections à répétition (les microbes ayant une fâcheuse tendance à se servir de la sonde comme autoroute vers la vessie) mais aussi de ma continence urinaire (depuis bien longtemps un vieux souvenir sauf les jours de pause de sonde pour justement prévenir ces invasions microbiennes). J’ai donc envoyé un message à une bonne 50 aines d’urologue au Maroc. Un seul m’a répondu et voici sa réponse
« Il n’y pas plus simple que de rendre une personne incontinente.
Ca se fait endoscopiquement. Une résection transuretrale du sphincter.
Mais est-ce que c’est vraiment ce que vous voulez? Si vous êtes de passage au Maroc,, vous pouvez me contacter
pour consultation. »
Je dois vous avouer que j’ai pris une grosse claque dans la tronche.
Car non seulement je pouvais enfin mettre un mot sur la technique permettant de rendre incontinent mais de plus ce Dr m’invite pour une consultation ce qui est incroyable.
Je suppose qu’il souhaite d’abord me voir pour jauger de ma motivation. Car qu’en sera-t-il dans une semaine, un mois. Serais-je toujours autant motivé? Et puis cette opération bien que bénigne est irréversible. A savoir que si je franchis la ligne, je deviens incontinent pour le reste de ma vie. J’ai très mal dormi ces 3 derniers jours, en proie sans doute à cette « frontière des possibles » que je venais encore d’approcher. J’ai eu une discussion avec Nathy sur la nature de ma motivation et la mise en évidence de l’irréversibilité d’une telle opération. Bref, la nature humaine n’est pas simple…Nous sommes des êtres complexes bien souvent en proie à nos propres contradictions aussi je reste tiraillé entre ma détermination toujours intacte et les doutes qui parfois peuvent parasiter ce bonheur devenu « accessible ».
Que c’est compliqué la vie !!!

Bientôt Nowel ! Mais moi je suis ni sapin, ni guirlandes ni boules.
De vieux souvenirs d’enfance (comme ma nounou) , me font détester ces fêtes de fin d’année. Quoi qu’il en soit cette fin d’année sera sous le signe de la couche mouillée. Après plus de 3 semaines ‘incontinence totale suivi d’un break cause de froid je repars en pissouserie pour 3 semaines minimum. Finalement mon corps s’est avec les années parfaitement adapté à ce petit tuyau. Je ne relâche pas ma vigilance pour autant. Prise de température 2 fois par jour (une fois le matin et une fois le soir). La dernière expérience de plus de 3 semaines et pour être exact 23 jours a été très concluante. J’ai pourtant remarqué que mon système urinaire reprend ses fonction comme si de rien n’était. Donc le port d’une sonde ne joue pas sur l’incontinence sauf peut etre sur une période prolongée de 6 mois minimum. Quoi qu’il en soit je dois avouer que 23 jours d’incontinence totale rythmée par les changements de couches c’est une drôle d’impression. Un mélange de honte et de résignation. J’avais adapté ma vie et tous mes actes quotidiens en fonction de ces changements de couches. 3 au total par jour. Le matin réveil à 6H30, petit déjeuner puis changement de couche Abena X plus médium sans oublier l’impérative culotte en plastique. Pour masquer un peu ce gros derrière je mets un pull ou un tee shirt assez long. Vers 11h00 je la sens devenir lourde et pisseuse mais elle va tenir (quand tout va bien) jusque vers 17 heures. Durant ces 23 jours j’ai du changer la couche vers 14 heures. Et là ca se complique un peu cr je suis toujours au travail. Compte tenu de mon activité j’ai trouvé la solution assez rapidement. Je prend un dossier à élastique sous le bras dans lequel il y a une couche propre et un petit sac plastique. Ma société étant très vaste, il m’est alors facile de trouver un WC assez loin de mon bureau et j’en profite alors pour mettre la couche propre et la sale bien fermée dans le sac plastique qui va atterrir dans le dossier. Abena X plus est la seule couche qui puisse tenir une journée complète, j’ai fait des tests avec d’autres couches et c’était catastrophique par conséquent je n’ai jamais été au travail avec. Une fois rentré à la maison vers 17heures, je change de tenue pour une couche lavable et culotte plastique (bcp plus économique). Ca fait un cul plus gros mais bon, je dois assumer. Finit le pull qui cache la couche, j’opte alors pour des hauts plus courts. Je me souviens de quelques anecdotes notaient un jour ou je me suis rendu en grande surface et en croisant une mère et sa fille je sens des sourires amusés avec la fille qui ayant du mal à cacher ses fou rires met la main sur sa bouche. Pour la soirée à partir de 21-22h, je change de nouveau de couche pour la nuit. Là c’est encore du lavable et gros paquet aux fesses. Et ceci tous les jours…..sauf le WE ou je ne porte que de la couche lavable et culotte en plastique.